Login

Céline Barthet, d’IBMA France : « Nous devons faire un effort d’information »

Ce 18 janvier, lors des 8es rencontres annuelles du biocontrôle, Céline Barthet, présidente d’IBMA France, soulignait : « Nous devons faire un effort d’information vers les filières et vers les consommateurs. » Avec comme objectif une part de marché de 30 % en 2030.

IBMA France, qui diffusait ses 8es rencontres annuelles ce 18 janvier, suivies par plus de 700 internautes, appelle à accélérer et communiquer sur le biocontrôle. Le ministre de l’Agriculture a réitéré son soutien, notamment par le plan France Relance.

Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.

« Il faut que le biocontrôle soit associé à de la création de valeur pour que la transition soit plus rapide », a déclaré le ministre de l’Agriculture, Julien Denormandie. Quatre axes vont être déployés au niveau des pouvoirs publics : le premier sera le soutien à la recherche par France Relance, avec 15 M€ servant d’accélérateur. Un autre axe important sera celui de l’accompagnement, avec des référentiels de formation. « Nous allons aussi travailler à la reconnaissance et à la définition du biocontrôle au niveau européen », a affirmé le ministre.

Aller plus vite

Au fil de la première table ronde, le député Dominique Potier a souligné que « le biocontrôle était un bon outil de réconciliation entre les agriculteurs et le public ». S’il est clair que les agriculteurs espèrent une offre plus large, ils attendent d’être sécurisés par ces techniques. « Il faut que l’État donne à l’Anses les moyens d’aller plus vite sur le biocontrôle », a-t-il ajouté.

La deuxième table ronde consacrée à l’enjeu de la séparation conseil et vente a ouvert une brèche. « L’ordonnance du 24 septembre 2019 va dans le sens d’encouragement au biocontrôle, dont les produits rentrent dans les solutions alternatives », déclare Olivier Ruck, de la DGAL.

« Une transition irrépressible »

La troisième table ronde réunissant des acteurs de l’aval, Carrefour, Bonduelle et Florette, a évoqué le besoin de communiquer auprès du public. Car le biocontrôle ne parle pas encore à la plupart des citoyens. « Nous devons faire un effort d’information vers les filières et vers les consommateurs », souligne Céline Barthet, présidente d’IBMA France, qui se fixe comme objectif une part de marché de 30 % en 2030 pour les produits de biocontrôle.

« Nous sommes face à une transition agroécologique irrépressible, conclut Stéphane Layani, PDG de Semmaris (Rungis), et il est important que toute la chaîne agroalimentaire bascule en même temps. »

Anne-Marie Laville

A découvrir également

Voir la version complète
Gérer mon consentement